L’Etat procédera à une refonte du projet et du système éducatif, notamment par :
• L’introduction et/ou le renforcement de matières en lien direct avec les besoins réels des élèves et du pays :
— Refonte des programmes, afin qu’ils soient en adéquation avec les besoins concrets du pays, tant économiques et culturels, que sociétaux et géopolitiques.
— Priorité à l’histoire et la géographie du pays ; connaissance précise des cultures kanak, calédonienne, et de l’Océanie en général.
— Développement des références locales dans les enseignements pour une meilleure appropriation des contenus par les élèves.
— Le français et les langues kanak sont langues officielles du pays, l’anglais sera première langue vivante :
a) Dans le secondaire, les langues kanak deviennent seconde langue vivante obligatoire ; les autres langues d’enseignement sont optionnelles.
b) Dans le premier degré, les langues maternelles pertinentes accompagnent les élèves, pour la préservation des cultures et une meilleure appropriation des apprentissages.
• La promotion des rôles des enseignants auprès de la population, des parents auprès des établissements, et de l’estime de soi par les élèves et étudiants.
• L’égalité de moyens entre les enseignements publics et privés.
• La lutte contre l’illettrisme à tous les stades, dans les établissements scolaires et par des structures pour adultes spécifiques.
• Les moyens d’une meilleure intégration de personnes subissant divers handicaps.
• L’application de mesures volontaristes au profit des jeunes de milieux défavorisés, afin que l’enseignement soit facteur de rattrapage social autant que d’excellence.
• L’avènement d’un numérique réellement accessible à tous, et réducteur de fracture sociale.
• Renforcer l’éducation et l’accès au sport, facteur de santé et de cohésion sociale.
• La mise en place coordonnée avec la France et avec divers pays de la zone, d’équivalences de diplômes avec ces pays, et permettant à nos étudiants d’y poursuivre les études et de revenir travailler avec les qualifications obtenues dans ces pays.
• L’accès à l’université et aux formations supérieures ouvert à tous, mais avec une meilleure préparation qu’aujourd’hui, pour éviter les échecs massifs en première année.
• La revalorisation de la formation professionnelle continue et de l’enseignement technique, ainsi que de l’apprentissage.