C’est au nord de la commune de Hienghène que l’UC a tenu son deuxième comité directeur de l’année, dans la petite tribu de Ouaième et malgré le mauvais temps annoncé, les responsables et délégués au comité directeur étaient nombreux à avoir fait le déplacement. D’ailleurs pour la petite histoire, à la fin de notre réunion il y a eu un embouteillage pour prendre le bac dont le passeur n’as pas chaumé car il a du faire passer une centaine de voitures en une heure et demie.
Nous étions convoqués sur le thème du social, sur le quotidien des populations mais aussi en terme sociétal, ces travaux devant servir à nos différents programmes pour les élections à venir. Mais avant d’entendre les rapports des différentes régions, c’est la région Hoot Ma Whaap qui as surpris l’ensemble des militants présents, en effet les responsables de la région avaient engagés des discussions avec le comité local de Belep et les anciens militants de l’Union Calédonienne de Belep qui, suite a l’exclusion d’Aymard Bouanaoué était partis du mouvement pour créer avec d’autres la FCCI. A l’occasion de ce comité directeur, la région a confirmé le retour dans la maison de nos anciens camarades. C’est par un geste coutumier fait en début de notre réunion que la démarche a été actée.
Puis nous avons repris le déroulement de notre comité directeur. Les rapports des régions étaient denses et riche de renseignement et de propositions, le thème du social est un vrai sujet de préoccupation de nos structures de base, quelles soient des tribus ou des quartiers du grand Nouméa.
Le constat majeur, c’est que la lutte politique avance, le développement économique évolue mais un véritable mal-être s’amplifie au sein de nos populations. Un mal-être essentiellement dû au système qui reste encore trop injuste, trop sélectif où beaucoup se sentent exclus de cette société et donc se retrouvent au bord de la route et voient le Pays se construire sans eux. Ce qui conduit certains à des dérives de tout ordre et chez certains, le mal être est trop fort, les conduisant au suicide.
Les études prouvent que le fossé des inégalités et de la répartition des richesses au sein de notre société ne cessent de s’accroître. L’indice de GINI, qui est un indicateur d’inégalités de salaires, de revenus, de niveaux de vie positionne la Nouvelle-Calédonie dans les pays les plus inégalitaires.
Pour l’Union Calédonienne qui construit un pays cette situation ne peut perdurer, il nous faut changer les choses, changer la société.
C’est pourquoi sur la base des constats, des propositions innovantes qui ont été émises, nous formulerons des propositions d’action très concrètes en vue de notre congrès de fin d’année afin que ces mesures intègrent les différents programmes que nous proposerons aux populations afin de changer le pays et faire que notre société soit plus juste, plus solidaire et que chacun puissent bénéficier des richesses et du développement. Mais pour engager ces mesures il nous faudra, bien sûr prendre la majorité au sein des institutions. C’est l’enjeu pour lequel nous devons nous mobiliser. C’est le mot d’ordre que le comité directeur a donné à l’ensemble de nos structures de s’organiser et d’amplifier nos travaux auprès des populations.
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