Le jeudi 5 décembre 2013, l’Assemblée Territoriale de Polynésie Française s’est réunie en séance solennelle pour accueillir le Président du congrès de la Nouvelle-Calédonie, Roch Wamytan, en visite officielle dans le Fénua.
Ce moment constitua le point d’orgue de la visite de la délégation calédonienne arrivée le 29 novembre, composée, outre le Président Roch Wamytan, de Caroline Machoro-Reignier et de Gérard Poadja, tous deux membres de la commission des relations extérieures du congrès.
« Ce qui nous unit est souvent plus fort que ce qui nous divise entre océaniens, Polynésiens d’un côté, Mélanésiens de l’autre. Et pourtant, force est de constater que nos relations dans le passé furent plus souvent épisodiques et parcellaires que régulières et continues. » déclara le Président de l’Assemblée M. Edouard Fritch posant ainsi le cadre de cette rencontre avant de poursuivre : « La Polynésie française comme la Nouvelle-Calédonie se sont donc mutuellement et historiquement nourries de l’apport de l’autre, et nos liens affectifs demeurent toujours aussi forts et vivaces. Cet atout nous est précieux. Il doit être cultivé et nous devons, tous ensemble, en avoir conscience. La Nouvelle-Calédonie comme la Polynésie française se trouvent agressées par la globalisation de l’économie ou la concurrence des cultures. Dans ces conditions, vouloir vivre chacun isolément dans son coin est un non sens. C’est un élément contre productif au regard de nos intérêts respectifs. »
Le ton était donné et l’assistance trouvait là toute la portée de cette rencontre dans une partie de la réponse de Roch Wamytan : « Il était grand temps de formaliser nos liens du fait de la proximité de nos deux pays, liés par une histoire semblable, par les nombreux échanges réciproques, par l’amitié, l’estime et le respect mutuel de nos deux peuples, par une trajectoire commune en tant que collectivités de la république. Nous avons vocation à établir ce partenariat afin de développer une approche concertée dans la défense et la promotion des intérêts des populations placées sous notre responsabilité. Il manquait la volonté politique, elle est au rendez-vous en ce jour et elle va se concrétiser par la signature de la convention. »
Une convention signée par les deux présidents à l’issue de la séance dans le but de développer des relations amicales, des échanges d’informations et des relations de travail entre les deux assemblées délibératives.
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